À la découverte des shochu de Kagoshima : comment boire le shochu (4/4)

Après le whisky japonais et le saké, c’est au tour du shochu d’arriver en force en France. Bien que peu connu, cette boisson alcoolisée n’en reste pas moins la plus bue dans l’archipel. Présentation en 4 étapes avec Alexandre Vingtier lors d’une masterclass à l’Allénothèque.

Le shochu débarque enfin en France ! Et de la plus belles des manières lors d’un événement organisé par Louis Robuchon-Abe, président de Japan Exquise, société spécialisée dans l’importation et la distribution de sakés et Masashiro Saito. Avec pour invités de très nombreux producteurs de shochu de la préfecture de Kagoshima, une préfecture située à l’extrême sud du Japon sur l’île du Kyushu, principale productrice de cet alcool.

Comment boire le shochu

Le shochu est certainement l’un des alcools qui offrent un nombre incalculables de le déguster. Les quatre manières traditionnelles sont :

Straight : Pur.

On the Rocks Avec des glaçons. Parfait pour des shochu distillés à basse pression ou produits à partir des lies de saké (saké kasu) qui sont généralement très fruités et très laiteux.

Mizuwari : Coupé avec de l’eau froide. Versez tout d’abord le shochu, puis ajoutez lentement de l’eau minérale. Le fait de verser doucement l’eau dans le shochu va permettre un mélange homogène. Si jamais vous allez trop vite, vous pouvez très bien mélanger ensuite.

Oyuwari : Coupé avec de l’eau chaude. On verse tout on verse l’eau chaude puis le shochu pour que le mélange se réalise facilement : le shochu étant plus lourd, il va traverser l’eau et de fait se mélanger. La température de service peut varier comme pour le saké.

Quelle proportion d’eau ?

Si vous choisissez de le boire avec de l’eau chaude ou froide, quelle sont les proportions ? Tout est possible dans le monde du shochu, tout dépend de son degré d’alcool. Généralement, les proportions classiques sont le roku – yon (6 portions de shochu pour 4 d’eau). Si cela est trop fort pour vous, vous pouvez opter pour un 5 – 5, ce qui permettra d’avoir un shochu assez proche d’un vin en degré d’alcoolémie.

Dans des bars spécialisés, les barmens parfois pour habitude de préparer deux ou trois jours à l’avance des mélange shochu / eau afin que le mélange ait le temps de s’homogénéiser et soit prêt pour accompagner le plat.